Le Cloud Computing, le meilleur moteur de la croissance des entreprises en 2011

En 2010, le monde informatique s’est beaucoup animé autour du Cloud Computing, une technologie qui bénéficie depuis quelques années d’un intérêt certain mais qui devient aujourd’hui une réalité, tant sur le plan technique que dans son usage. Pierre Audoin Consultant (PAC), fort d’une expérience reconnue au niveau européen sur ce marché naissant, analyse les tendances actuelles en identifiant les leviers de transformation des entreprises. En 2011, PAC estime que le marché du Cloud devrait atteindre plus de 1 milliard d’euros en France avec une progression de près de 30% en un an. Pour les 10 années à venir, il constituera à coup sûr le véritable moteur de la croissance des entreprises du marché de l’informatique.

Des parts de marché à conquérir pour tous les acteurs informatiques

Tout nouveau marché présente ses opportunités. Dans le cas du Cloud, qui dépend techniquement de plusieurs technologies à la fois matérielles et logicielles, l’ensemble des acteurs informatiques peuvent y trouver des sources de développement. Cette superposition en strate peut s’avérer complexe pour le novice voire déconcertante, surtout si elle est dissimulée sous un masque marketing fort attrayant, comme c’est le cas actuellement. La migration vers le Cloud nécessite donc un fort accompagnement que les sociétés de service et les intégrateurs commencent à proposer dans des offres globales. Manifestement, le mot d’ordre est : « tous vers le Cloud ». PAC a aussi évalué les marchés du conseil, des projets et de l’accompagnement autour du Cloud.

Les fournisseurs historiques du Cloud challengés par les nouveaux entrants

Pour tous les acteurs, c’est un nouveau business model qu’il faut mettre en place ! PAC a pu constater que ces offres packagées ont été affinées et ne sont véritablement mises sur le marché qu’en 2011. Selon Mathieu Poujol, directeur technologies chez PAC, le Cloud rebat les cartes sur le marché de l’informatique, en ouvrant la compétition pour les budgets informatiques. Les fournisseurs originels du Cloud se sont taillés une bonne place, notamment du fait de la simplicité de leur offre pour les particuliers et les PMI/PME. C’est aussi le cas des opérateurs télécoms, nouveaux entrant dans l’informatique pour qui le Cloud est une vraie rampe de lancement. Les autres acteurs du marché proposent maintenant de plus en plus des solutions Cloud, et cela dans tous les segments du Cloud. Le Cloud est aussi une chance pour les jeunes sociétés qui peuvent sérieusement concurrencer les grands éditeurs, en misant sur des performances techniques accrues commercialisées à des prix très attractifs.

Les craintes des entreprises progressivement levées

Les premiers clients permettent de dresser des retours d’expériences intéressants et de relativiser un certain nombre d’idées préconçues. Les freins à l’adoption du Cloud sont bien connus : localisation des données, sécurité, transportabilité des applications d’un Cloud vers un autre, réversibilité, etc… Pourtant, PAC constate que le niveau de maturité de l’offre et de l’expérience accumulée permet de répondre à de nombreux cas de figure, même les plus exigeants. Il s’agit simplement de trouver le bon fournisseur et de négocier le niveau de service le plus adapté à ses besoins. L’adoption du Cloud, au-delà des aspects budgétaires, doit avant tout répondre à une démarche stratégique. Il y a suffisamment d’acteurs sur le marché, pour la plupart partenaires, pour façonner la solution Cloud la plus pertinente et la plus alignée avec ses métiers, sans se laisser convaincre par les effets de mode.

La France ne peut se permettre d’être à la traine de cette dynamique pour l’instant dominée par les Américains. Les sociétés françaises de l’IT, notamment les SSII, disposent des compétences et des atouts nécessaires pour figurer en bonne place parmi les fournisseurs d’offres Cloud.

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