Avec la mise en place des nouveaux instruments de paiement européens SEPA, la disparition annoncée du protocole français ETEBAC et le déploiement en cours de nouveaux standards, la communication bancaire est en plein bouleversement.Pour faire face à ces changements, l’entreprise doit s’adapter et faire évoluer ses outils d’échanges bancaires vers les nouveaux protocoles compatibles SEPA.
- EBICS (ELECTRONIC BANKING INTERNET COMMUNICATION STANDARD) qui s’appuie sur le protocole TCP/IP, utilise des standards tels que XML ou HTTPS, avec authentification et signatures électroniques. EBICS est déjà implanté sur le marché allemand. Le déploiement d’EBICS dans les banques françaises est en cours et devrait être opérationnel début 2010, sans signature électronique dans une première version.
- SWIFNET proposé par la société SWIFT : il s’agit d’un réseau bancaire disponible contre abonnement, déjà très utilisé par les grandes entreprises à caractère multinational pour communiquer avec leurs banques dans le monde entier.
En complément, la société SWIFT a récemment élaboré une solution légère susceptible de répondre plus spécifiquement aux besoins d’entreprises de taille plus réduite, Alliance Lite. D’autres protocoles sous IP (Internet Protocol) tels que FTP’s peuvent également être utilisés mais ce sont des protocoles d’échanges qui ne sont pas harmonisés au niveau des banques.
Les entreprises doivent se préparer à être en mesure de répondre aux changements induits par la LME ou le SEPA. Fort heureusement il existe des outils capables de suivre rigoureusement les recouvrements via des systèmes automatisés de circulation de l’information, d’alertes, d’analyse des ratios clients (pour la LME) ou via des solutions complexes de contrôle, signature des flux, communication bancaire (pour le SEPA).
La fonction Finance sera fortement impactée par la LME ou le SEPA… Mais d’autres normes ne manqueront pas d’imposer un challenge constant aux responsables administratifs et financiers. Ces changements contraignent les entreprises à adapter des pans entiers de leurs système d’information Finance. Intégrer ces changements peut être complexe. Certains se tournent déjà vers les solutions « as-a-service », en raison de leur caractère flexible. Etant hébergés directement en ligne, ces logiciels s’adaptent au gré des évolutions normatives sans que l’utilisateur n’ait à intervenir proactivement.
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