« Vinci Construction France, c’est le rassemblement de deux sociétés qui se sont rassemblées en avril 2007. Ces deux sociétés avaient des organisations complètement différentes. On a fait un constat tout bête, le constat de l’existant, à savoir environ une trentaine de logiciels de trésorerie et une gestion des moyens de paiement totalement décentralisée sur 35 directions déléguées, qui sont régionales.

Ca couvre environ 5,000 comptes bancaires, 350 sociétés actives qui gèrent l’ensemble de leurs moyens de paiement en local. Donc on a fait ce constat et lancé une analyse avec la totalité des trésoriers du groupe – sachant qu’il en y a environ 35. On a choisi les trésoriers en fonction de leurs origines (ex-Sogéa Constructions ou ex-GTM Constructions), de leur expérience et de leur connaissance des produits métiers qu’on utilisait. Ce groupe de travail s’étant constitué, on a fait en sorte de rédiger un cahier des charges qui soit le plus précis possible sur nos besoins : on s’est mis devant une page blanche et on a imaginé le logiciel de trésorerie qu’on souhaitait ainsi que l’organisation pour l’addition des moyens de paiement.

A savoir, un environnement ultra sécurisé – c.à.d. l’existant qu’on avait, c’était tout bêtement des fichiers texte qui se trimballaient d’un poste et d’une application à l’autre, qui pouvaient à tout moment être attaqués, renommés, modifiés par n’importe qui. Ce qu’on a donc souhaité mettre en place, c’est justement une gestion beaucoup plus sécurisée avec des fichiers cryptés qui circulent entre les applications et également un mode de fonctionnement et de communication bancaire qui soient totalement sécurisés à travers le réseau SWIFT.

On a lancé un appel d’offres en 2008 auprès de plusieurs éditeurs, dont Alsyon Technologies qui a répondu dans ce cadre. Alsyon nous a proposé de mettre en place cet outil dans cette organisation décentralisée mais sur un serveur centralisé, c.à.d. que l’intérêt de la chose est qu’il n’y ait plus qu’une seule administration de l’application, il n’y a plus qu’un seul point d’entrée de l’application qui est ici, à Nanterre, mais ça permet de dédouaner et de donner à chaque direction déléguée et à chaque filiale la possibilité d’émettre ces moyens de paiement sans en avoir les contraintes techniques. Toutes ces contraintes sont remontées au niveau de la holding qui centralise l’ensemble de l’information de façon à pouvoir la canaliser vis-à-vis de chaque banque. »