Cloud ou pas cloud, là est la question !

Le Cloud est au moins d’un point de vue marketing’ omniprésent dans les médias, sur les réseaux sociaux et plus généralement sur Internet. La société Kyriba qui propose une solution de gestion de trésorerie 100% Cloud a récemment produit un document très bien fait sur le thème ‘SaaS ou ASP : Le loup dans la bergerie’.

Même s’il faut légitimement se poser la question de savoir ce qui est du vrai SaaS et ce qui ne l’est pas, et à cet égard la grille d’interprétation proposée par Kyriba est bien faite, il n’en demeure pas moins que la réalité du marché fait qu’aujourd’hui il y a plus de produits « canada dry* » que de vraies solutions SaaS.

Si on ne regarde que la partie applicative de ‘front office’, même s’il est relativement facile de simuler du SaaS, le point absolument différenciant et qui devrait être fortement pondéré dans la liste de vos critères de décision est celui du ‘multi locataire’. Pour les non initiés, cela veut dire que l’éditeur ou plutôt le prestataire de services dispose d’un seul et même code source pour l’ensemble de ces clients même si du paramétrage spécifique client par client est possible. Ce point est absolument capital. Cela veut dire que tous les clients peuvent bénéficier des améliorations du service plusieurs fois par an et donc capitaliser via le fournisseur de services des retours d’expérience cumulée de centaines ou de milliers d’utilisateurs. Ces différents clients se retrouvent donc de facto au sein d’un club utilisateurs virtuel et peuvent à leur gré être suiveur ou plutôt demandeur de nouvelles améliorations tout en sachant qu’au final c’est le prestataire de services qui procèdent à l’arbitrage et décide ou non de l’ajouter à sa roadmap quand il le souhaite.

Privilégier l’intelligence collective à l’ère de la collaboration et du partage de connaissances et de bonnes pratiques n’est certainement pas une mauvaise chose. De plus quand bien même vous pourriez bénéficier de la même intelligence collective (nous n’y croyons pas une minute), le coût d’évolution de l’application n’aurait rien de comparable. En vrai SaaS soit vous avez mieux pour le même prix (le plus souvent), soit le prestataire majorera  le contrat de quelques euros si les évolutions vont au delà du périmètre fonctionnel initial (cela peut arriver).

Le critère ‘multi locataire’ n’est donc pas anodin. Ceci dit et comme en toute chose, c’est vous qui voyez !

Si vous souhaitez découvrir la grille d’interprétation proposée par Kyriba, suivez ce lien.

* Pour les plus jeunes, le slogan publicitaire du Canada Dry a longtemps été « Ça ressemble à l’alcool, c’est doré comme l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool »

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