Interview « Parlons Cloud » : Philippe WOJCIK (PW) & Frédéric CAILLER (FC) du groupe NEURONES

Best’Ware a demandé à 9 partenaires de décrypter leur offre Cloud et SaaS, en répondant à quelques questions simples, celles que vous vous posez aussi. Retrouvez l’intégralité de ces interviews dans le guide « Parlons Cloud », à télécharger gratuitement.

Best’Ware – Bonjour Philippe WOJCIK (PW), bonjour Frédéric CAILLER (FC).  Au sein du groupe NEURONES, vous êtes respectivement Responsable de l’activité Cloud de l’entité dédiée à la Conception, Transformation et Opérations des Infrastructures Informatiques, et Directeur Commercial d’une entité dédiée à la GED, Dématérialisation et Archivage.  Pouvez-vous nous présenter en quelques mots vos deux entités ?

PW – Société historique du groupe NEURONES, mon entité compte à ce jour plus de 700 collaborateurs, pour un chiffre d’affaire d’environ 70 Millions d’euros. Celle-ci propose 3 offres principales autour des infrastructures et de la production applicative : la Conception, la Transformation et les Opérations. Notre leitmotiv est d’aligner la qualité de nos services sur les objectifs.

FC – Ayant rejoint le groupe NEURONES en 2011, mon entité propose essentiellement des services et des solutions pour la dématérialisation, la GED et l’archivage. Nous sommes 55 collaborateurs, pour un chiffre d’affaire d’environ 5,4 millions d’euros.

BW – Que représente concrètement le Cloud pour vos 2 sociétés  aujourd’hui ?

PW – Pour moi, le Cloud est une évolution logique de l’infogérance. Nous proposons nos services à trois niveaux différents : le conseil, la transformation, les opérations. Et nous les proposons sous des formes diverses, en fonction des besoins : depuis le IaaS jusqu’au SaaS, en passant par le PaaS.

FC – De notre coté, il nous a semblé évident que le Cloud était une des voies d’avenir de l’informatique. C’est ce qui nous a motivé à nous engager dans cette voie il y a environ 1 an au sein du groupe NEURONES, avec deux grands objectifs : mieux mettre en adéquation nos solutions avec les besoins des clients, et faire baisser les coûts pour favoriser le ROI de ces mêmes clients.

BW – Quels sont, aux dires de vos clients, les bénéfices liés au Cloud  ?

PW – Ils sont nombreux, et divers. Par exemple, la flexibilité, et l’agilité, sont deux arguments forts en faveur du Cloud, qui sont fréquemment cités. J’ajouterai à cela le paiement à l’usage, car beaucoup de clients souhaitent payer en fonction de leur activité, notamment ceux qui enchainent des pics d’activité avec des périodes saisonnières plus calmes. Le Cloud est une bonne réponse à leur besoin.

FC – Oui, j’abonde dans le sens de Philippe. Ce sont là 3 premiers éléments importants. J’y ajouterai le fait de ne pas avoir à entretenir des niveaux d’expertise interne trop importants, en les déléguant en externe. Les clients veulent désormais se recentrer sur leur corps de métier. Un autre aspect important, selon moi, c’est la sécurité qui peut être apportée par les infrastructures, et qu’ils ne pourraient pas obtenir en interne.

PW – C’est exact… et j’ajouterai un dernier point, qui est un avantage ressenti par nos clients communs : la rapidité de mise à disposition des solutions, permise par le Cloud et le SaaS.

BW – En adoptant ce modèle, n’avez vous pas eu à compenser une perte sur un mode de revenu transactionnel (ou un autre mode de revenu) ?

FC – En ce qui nous concerne, nous n’avons pas eu à faire face à une baisse de revenu qui serait en rapport avec le Cloud. Par contre, il faut noter que le niveau de qualité que nous souhaitions apporter a nécessité un investissement important, qu’il faudra absorber à long terme.

PW – Oui, nous avons du nous aussi « provisionner » des infrastructures, pour répondre aux besoins de nos clients communs…

FC – En fait, on peut presque dire qu’il y aurait eu un risque de perte… si nous n’avions pas fait le saut vers le Cloud. Mais grâce à ce nouveau modèle, nous allons pouvoir mieux servir les comptes Mid-Market.

BW – Quel est désormais votre modèle de commercialisation et de rémunération ?

FC – Il est encore en cours de finalisation, car notre collaboration est récente. Il sera de toute façon basé sur un paiement par unité d’œuvre, mais il reste à définir certaines de ces unités.

BW – Quels conseils donneriez-vous à un nouvel acteur désireux de se lancer dans la commercialisation de solutions Cloud ou en mode SaaS ?

PW et FC – Nous n’allons pas dévoiler nos recettes (rire)… mais on peut citer quelques éléments à prendre en compte. Par exemple, il est certain qu’il faut faire un effort d’étude sur les besoins métiers, pour pouvoir tout à la fois mutualiser au mieux les principales options des solutions, tout en garantissant aux clients de pouvoir aussi disposer des adaptations qui lui sont propres et indispensables.

BW – Quels vont être l’évolution et vos projets en 2012 et 2013 dans le Cloud?

FC – Mon entité va continuer à investir, pour proposer des nouvelles offres, métier par métier. Nous allons lancer successivement une offre de gestion du courrier entrant multisite, une gestion de crédits immobiliers, une solution pour les bureaux des entrées en hôpital, et une gestion des abonnements presse.  Nous avons encore en préparation une offre GED PME, ainsi qu’une gestion de dossiers RH.

PW – De son coté, mon entité va continuer sur sa lancée en déployant des facilitateurs pour les DSI. Plus généralement, dans notre collaboration avec une entité du groupe dédié à la GED, la Dématérialisation et à l’Archivage, nous nous attacherons à répondre aux besoins fonctionnels des différents métiers de l’entreprise, tout en garantissant les exigences de l’IT.

BW – Philippe WOJCIK, Frédéric CAILLER, je vous remercie.

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