Les fondamentaux du cloud :

• Self service à la demande
• Accès multi supports
• Mutualisation des ressources
• Elasticité rapide
• Mesure du service

Les modèles de service :

• Cloud Software as a Service (SaaS)
• Cloud Platform as a Service (PaaS)
• Cloud Infrastructure as a Service (IaaS)

Les modèles de déploiement :

• Private cloud
• Community cloud
• Public cloud
• Hybrid cloud

Tout cela est bel et bien et je ne souhaite pas commenter outre mesure cette définition qui me semble au demeurant frappée du bon sens.

J’aimerais par contre revenir sur les fondamentaux en me plaçant dans la perspective d’une PME qui pourraient être intéressée d’acquérir une solution SaaS. Voici les fondamentaux (du plus important au moins important) à partir desquels j’aimerais engager le dialogue avec un prestataire (on ne dit plus éditeur !) :

• Paiement à l’usage par unité d’œuvre la plus adaptée
• Elasticité dans la tarification
• Pas/Peu d’engagement dans la durée
• Self service / Accès immédiat
• Disposant d’API publiés
• Partagé/Standard/Packagé

1. Paiement à l’usage par unité d’œuvre la plus adaptée
Evidemment je ne souhaiterais payer que ce que je consomme et sur la base d’une unité d’œuvre la plus adaptée à mon activité ou mon mode de consommation. Je voudrais payer au lit pour une solution mobile de gestion du dossier patient dans une clinique ou un hôpital, au mètre carré pour gérer mon entrepôt, au bulletin de paie pour une solution d’archivage légale pour mes salariés, au processus opérationnel pour un ERP…
A ce propos, j’ai de plus en plus de mal à comprendre la tarification systématique à l’utilisateur à laquelle continue de recourir bons nombres de prestataires SaaS et non des moindres. Cela fait tellement ‘old school’.

2. L’élasticité dans la tarification
En tant que patron de PME, c’est le point qui m’intéresserait en premier chef. Je veux en effet pouvoir rapidement et facilement augmenter les capacités de mon système d’information et de communication pour accompagner la croissance de mon entreprise mais en même temps je veux pouvoir réduire la voilure en cas de retournement de situation surtout par les temps qui courent.

3. Pas/Peu d’engagement dans la durée
De la même façon que j’ai besoin de souplesse dans la gestion de ma PME, je ne veux pas être prisonnier de contrats à long terme. Tout prestataire digne de ce nom l’a d’ailleurs bien compris, pourquoi ériger des barrières d’entrées lorsqu’on est convaincu que sa solution propose la meilleure adéquation au besoin/prix ? De plus si je suis satisfait du service, pourquoi en changerais-je ?

4. Self service / Accès immédiat
C’est vrai qu’on met toujours beaucoup de temps à se décider mais lorsque la décision est prise, on aimerait pouvoir en bénéficier rapidement.

5. Disposant d’API publiés
Je dois quand même relier ce service au reste de mon système d’information même si d’autres solutions existent pour le faire communiquer à mes autres applications.

6. Partagé/Standard/Packagé
C’est le dernier point pour moi mais certainement le premier à prendre en compte pour un prestataire de services. Pour ce qui me concerne, je n’achète que la meilleure adéquation technico-fonctionnelle à mon besoin avec toute la souplesse évoquée précédemment. Mais tout cela ne sera possible que si mon prestataire a finement analysé mes besoins, mutualisé l’expertise acquise auprès de nombreux clients comme moi et packagé un service qu’il sera en mesure de faire évoluer pour tous ses clients à la fois pour que je demeure innovant, efficace et compétitif.

Finalement je suis prêt à revoir ma hiérarchie de critères si un prestataire me démontre que je peux être innovant, efficace et compétitif en souscrivant à son service SaaS/Cloud !

Pour visualiser la définition du NIST, cliquez ici.

Thierry Bayon

Analyste – Expert Stratégie & Innovation

Associé Marketor

P.S. : On devrait pouvoir remplacer PME par ETI ou Grands Comptes.